Analyse en Hongrie de la crise européenne
Un diktat allemand est en train de prévaloir au milieu de la crise financiere européenne. La majorité des États membres de l’ Union ne veut pas poursuivre sur la voie de l’ approfondissement de l’ intégration voulu par le capital allemand. Tout est possible, si le tendem francais-allemand ne serait pas rétabli – a-t-on dit dans une table ronde sur la crise d’ endettement de la zone euro, tenue a Budapest mardi soir par la Fondation des Études Européennes. Concernant la Grece les participants, Margit Rácz, directrice de recherche de l’ Institut pour l’ Économie Mondiale de l’ Académie des Scinces Hongroise, György Barcza, analyste de la banque K&H, Andrea Éltető, chercheuse de l’ Institut pour l’ Économie Mondiale, István Madár, prof. de l’ Université des Sciences Économiques Corvinus de Budapest, ont dit que „la situation continuait etre tragique” aussi apres les élections du 17 juin, on ne voyait aucun signe de consolidation, Athenes allait vers la banqueroute d’ État. L’ Allemagne veut soumettre la Grece a sa tutelle en refusant la renégociation de sa dette de 170 milliards d’ euros, il devenait inévitable la sortie du pays de la zone euro.
En ce qui concerne l’ Espagne le paquet de sauvetage de 100 milliards d’ euros des banques espagnoles n’ a pas calmé les marchés, n’ étant pas clair d’ oú l’ argent provenait et vers oú il allait. La dette de l’ état espagnole a augmenté de 80 a 90 pc. du PIL a cause de son offre de garantie au crédit. L’ UE et le FMI sollicitent d’ augmenter la TVA, fléxibiliser le marché de la main d’ oeuvre et la réforme du system de retraite en Espagne – disait Éltető.
La clé de la gestion en Europe du probleme global de la dette est le futur des rapports entre France et Allemagne. La position de Hollande pourrait s’ attenuer face a Merkel, considérant les restrictions sociales prévues en France, d’ autre coté Merkel doit se mesurer aux élections de 2013 en Allemagne. „Ma banque pense, que le Centre peut aller en avant sur sa propre route aussi au cas oú les autres se détachent” – a donné voix Barcza a l’ opinion de K&H. Selon Rácz le nombre des pays capables de l’ approfondissement de l’ intégration tel que proposé par l’ Allemagne, ne dépassait pas cinq ou six. L’ éssence du probleme est que l’ économie réelle s’ est détaché des institutions financieres, et peut etre, que les banques ne donneront pas les credits necessaires a l’ accroissement malgré les injections dans leurs capitaux. Cela puorrait nous conduire a la stagnation. Les conditions de l’ endettement s’ empirent, l’ impression de „sauver ce qui est sauvable” se renfroce. Je compte avec une crise longue de dix ans. La situation des pays méditérranéens est particulierement grave, je suis pessimiste sur les perspectives de la cohésion de l’ Union – a dit Rácz.
Intervenant dans le débat, l’ économiste Endre Simó, fondateur du Forum Social Hongrois a soulevé la „question allemande”. Le capital allemand semble vouloir transformer la dominance de ses corporations en Europe en un État de grand pouvoir. Nous sommes temoins de la rédistribution des marchés. Nous sommes arrivés au point oú les grands monopoles n’ entravent par seulement le développement de pays périphériques tels que la Grece et la Hongrie par la souche de leur sources en forme d’ exportation de profits et de services sur leurs dettes, mais aussi de pays du Centre meme, tels que l’ Italie et a France. L’ Allemagne doit choisir entre sa tendence de concentrer les capitaux et la disponibilité de créer un ordre international plus équitable. Le premier ayant par conséquence la désintégration de l’ Union, le second par contre pouvant la batir. Simó a appelé l’ attention au but original de la fondation des communautés européennes en 1957, notemment celui de prévenir un nouveau conflit en Europe par l’ atténuation de la lutte pour les marchés.+++
es 20-06-2012.